Cependant, cela peut être difficile pour les entreprises qui utilisent encore des méthodes de développement traditionnelles. Les plateformes “low-code” ou “no-code” peuvent contribuer à aider les entreprises en facilitant les flux de développement et en automatisant les processus de déploiement des applications. Pour avoir une vue d’ensemble sur leurs limites, on va aborder dans cet article, les principaux avantages d’une plateforme No code/ Low Code ; les avantages, les limites et en fin quelques cas d’utilisation du No Code/ Low Code.
Les principales fonctionnalités d’une plateforme no-code / low-code
Comme vue dans l’article, 10 choses à savoir sur le No Code, sa principale fonction est de livrer rapidement une application. Alors une plateforme de développement No Code comprend :
- Un environnement de développement visuel intégré : interface glisser-déposer, permettant aux développeurs de définir rapidement des modèles de données et des workflows d’application ; permet également de concevoir rapidement une interface utilisateur en ajoutant les fonctionnalités pour les différents type d’utilisateurs finaux.
- Un mécanisme d’intégration pour connecter en toute sécurité les composants frontaux et les services principaux, principalement pour la gestion du stockage et la récupération des données
- Un composant de gestion du cycle de vie des applications pour gérer la création et le déploiement d’applications dans des environnements de préproduction et de production.
Avantages du no-code et low-code
Le No code est aujourd’hui incontournable, puisse qu’il libère les développeurs des contraintes des anciennes technologies et des architectures monolithiques. En dehors de cela, un non développeur peut également en faire usage pour rapidement lancer et tester son idée. Les bonnes raisons d’en faire usage :
- Réutilisabilité : les solutions à faible code augmentent la réutilisation des composants grâce à des bibliothèques fonctionnelles et des listes déroulantes des fonctionnalités clés de l’application.
- Expérience client : le no-code permet aux développeurs d’ajouter rapidement de nouvelles fonctionnalités et personnalisations selon les besoins. Cela permet de s’adapter aux besoins des clients et de ces utilisateurs.
- Mises à jour des fonctionnalités : puisque l’on réutilise des portions de code, il est plus aisé de réaliser des mises à jour récurrentes avec un tel outil.
- Niveaux de productivité : le développement no-code permet aux développeurs et non développeurs de produire plus d’applications ou de solutions en moins de temps, les cycles de livraison sont normalement accélérés.
- Gestion des coûts : le no-code peut fournir une approche économe en ressources pour concevoir des applications modulaires, des processus automatisés et des flux de données, ainsi que pour atténuer la nécessité d’embaucher des développeurs spécialistes d’un domaine ou de certains langages.
Les limites du no-code
Pour les projets à grands échelle avec des processus métiers complexes, l’utilisation du No code n’est possible que lorsqu’il y a l’implication de nombreuses équipes de développement.
Quelques limites :
- La nécessité des compétences en programmation: Une bonne connaissance de l’architecture et du développement peut-être nécessaire pour l’exécution de projets impliquant des plates-formes no-code, pour la création d’une application métier.
- Connaissance du système d’information: il est nécessaire de comprendre ces outils no code et leur architecture pour pouvoir déployer une solution
- Personnalisation limitée : alors que les modules pré-construits dans les plates-formes no-code sont pratiques à utiliser, ces composants sont souvent génériques et ne permettent pas nécessairement des personnalisations uniques ou complexes.
- Intégration limitée : dans une approche no-code, il est souvent difficile d’intégrer la plateforme avec des SI avancés, des applications métiers complexes ou de grandes quantités de données.
- Verrouillage propriétaire : l’enfermement auprès d’un éditeur est une préoccupation majeure avec les systèmes no-code, car beaucoup de ces plateformes propriétaires empêchent les développeurs de porter le code en dehors des environnements de déploiement définis par l’éditeur.
- Sécurité et fiabilité : Avec ces outils, les développeurs abandonnent une grande partie de leur contrôle à des services tiers, ce qui peut poser un risque de sécurité lorsqu’ils travaillent avec des données commerciales sensibles. Un problème de plus en plus récurrent, quels que soient les services et outils employés.
Quelques cas d’usage
Lorsque les limites du no-code comprises, il devient plus facile de lancer des projets avec ce type de plateforme.
Exemples :
Produit minimum viable (MVP) : lorsque vous avez une excellente idée de startup ou de produit que vous voulez développer, il est important de valider rapidement son potentiel. La création d’un “produit minimum viable” (MVP) en no code est un excellent moyen de déterminer s’il est pertinent de consacrer plus d’efforts, de temps et de ressources à cette idée.
Site web et applications Web : le no-code peut aider à créer des applications Web simples et modulaires, que les développeurs peuvent déployer pendant de courtes périodes, puis indépendamment au fil du temps, à mesure que l’évolutivité et les performances changent.
Automatisations de workflow : les outils no-code permettent aujourd’hui d’automatiser des flux de travail et des tâches récurrentes pour des entreprises avec un besoin de financement et de temps plus petit que des solutions codées.
Réduction des budgets de développement : si une organisation est contrainte de réduire son budget informatique, une plateforme no-code peut aider les entreprises dans leur développement tech, sans les frais généraux techniques associés au développement à grande échelle. Il faudra toutefois prendre en compte le coût de déploiement et le modèle économique de cet outil.
Le NOCODE à l’air d’être vraiment intéressant, je vais m’y pencher profondément